Suède: Les produits du Sahara exclus des accords commerciaux UE-Maroc
La Ministre suédoise du commerce précise qu’aucun Etat dans l'UE ne reconnait la souveraineté marocaine sur le Sahara Occidental, et que par conséquent les produits fabriqués sur le territoire ne peuvent recevoir de préférences commerciales dans le cadre des accords commerciaux UE-Maroc.
La réponse ci-dessous a été rendue le 4 février 2013 par la Ministre du commerce, Ewa Björling au parlement suédois. La déclaration est similaire à celle faite par le gouvernement néerlandais il ya quelques mois.
2012/13:276. Les produits agricoles originaires du Sahara occidental
Hans Linde m'a demandé qu’elles seront mes initiatives pour m'assurer que la Suède précise que les produits agricoles d'origine au Sahara occidental ne sont pas inclus dans les accords commerciaux de l'UE avec le Maroc.
La position du gouvernement concernant le Sahara occidental est bien connue. Ni la Suède ni aucun autre Etat de l'UE n’a reconnu le Sahara occidental comme partie du Maroc. Le gouvernement ne considère donc que les accords commerciaux de l'UE avec le Maroc ne sont pas applicables aux produits du Sahara Occidental. Cela a été dit à de nombreuses reprises par les représentants du gouvernement suédois à l'UE. J’ai personnellement soulevé la question ensuite lors d'une réunion avec les ministères du commerce de l'UE le 29 novembre 2012.
(Traduction non officielle par Western Sahara Resource Watch.)
Le Sahara Occidental est occupé par le Maroc. Les entreprises qui concluent des accords avec les autorités marocaines dans les territoires occupés, donnent un signe de légitimité à l’occupation. Cela ouvre aussi des possibilités de travail aux colons marocains et de recettes au gouvernement marocain. Western Sahara Resource Watch demande aux compagnies étrangères de quitter le Sahara Occidental jusqu'à ce qu'une solution soit trouvée au conflit.
Il n'est pas facile de suivre toutes les différentes procédures judiciaires relatives au Sahara Occidental. Par souci de clarté, voici un aperçu des trois cas à la Cour de justice de l'Union européenne.
Les principaux militants du Sahara occidental sont condamnés à des peines allant de 20 ans à la réclusion à perpétuité suite à une manifestation populaire de 2010, le camp de protestation Gdeim Izik, qui dénonçait la marginalisation sociale et économique du peuple sahraoui dans leur terre occupée.
Une part croissante de tels projets est située dans le territoire occupé du Sahara Occidental, est utilisée pour le pillage des minerais. Le nouveau rapport WSRW le détaille.